Deux mois après son élection, le Maire a-t-il encore une majorité… de gauche ?
Lors du dernier conseil municipal, le 10 septembre dernier, nous avons assisté à un triste spectacle de la part du nouveau Maire et de sa majorité : alors que notre assemblée était amenée à élire l’élu d’opposition qui siègera au sein du conseil d’administration d’une association rosnéenne, la majorité s’est divisée, alors même que Jean-Paul FAUCONNET avait (légitimement) demandé à ses élus de s’abstenir. Pourtant, ces derniers ont pris part au votre en faveur de… l’opposition de gauche. C’est donc confirmé : cette nouvelle majorité municipale, peu encline à écouter les consignes de son (ses ?) chef(s), penche bel et bien à gauche.
Les électeurs apprécieront.
Ce début de mandat compliqué dans la majorité explique peut-être ce que les Rosnéens constatent au quotidien avec une ville de plus en plus sale, du fait de la décision de la nouvelle municipalité de cesser les prestations de nettoyage supplémentaire, notamment les week-ends, que l’URAM avait mis en place.
La présence de campements illégaux sur la Commune ne semble pas perturber Monsieur FAUCONNET, qui se contente de se plaindre auprès de l’Etat et de signer des arrêtés inapplicables, sans prendre des décisions concrètes et efficaces, alors même qu’il dispose de tous les moyens pour cela et notamment d’une police municipale expérimentée.
Les Rosnéens se souviendront de la manière efficace avec laquelle Claude CAPLLON et l’URAM ont géré avec humanité et fermeté ces campements illégaux ces dernières années, tant du point de vue sécuritaire que sanitaire.
Cette majorité fragile est peut-être aussi la cause d’une absence totale de vision politique symbolisée par la réponse devenue habituelle du Maire lors de nos interventions au conseil municipal : « c’est une de nos priorités». Tous les sujets étant sa priorité, on ignore toujours quelles sont ses vraies priorités.
Heureusement pour la nouvelle majorité et son Maire, il reste encore les décisions prises par l’URAM à entériner, comme ce fût le cas lors du dernier conseil municipal avec le déplacement du fromager du centre-ville dans un local plus grand, résultat d’une politique volontariste de protection du commerce de proximité menée par l’URAM depuis des années.