Chers Rosnéens, Cher Rosnéennes,
Vous l’avez surement appris, notre chère commune est à la dérive depuis l’éclatement de la majorité municipale le 30 mars dernier à l’occasion du vote portant sur le budget de 2023.
Ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises et pour la dernière fois lors du débat d’orientations budgétaires qui a eu lieu en février 2023. L’URAM quant à elle est restée fidèle à sa ligne de conduite et a voté contre ce budget pour trois principales raisons:
- Les choix d’investissement en matière scolaire ou de cadre de vie sont incohérents: de nouvelles études pour de nouvelles écoles au lieu de rénover les écoles vieillissantes, ou encore la réfection d’une seule demi-rue en centre-ville totalement insuffisante pour une commune de 45000 habitants avec un budget de 130 millions d’euros ;
- Les dépenses de fonctionnement toujours plus grandes qui réduisent d’année en année le «reste à vivre» de la commune qui doit nous permettre d’investir ;
- L’absence de vision sur plusieurs années, avec, fait unique, l’absence de plan d’investissement sur plusieurs années. Alors même que la ville n’arrive pas à garder un Directeur Général des Services plus d’une année, cette fois-ci, c’est le Maire qui est publiquement désavoué par (officiellement) 14 de ses élus. Les Rosnéens vont donc payer le prix de l’absence de projet et de vision pour notre commune, conjuguée à des règlements de compte politiciens qui paralysent la vie de la commune : les subventions aux associations ou aux écoles pour les projets scolaires sont par exemple suspendues, tout comme les grands investissements.
Cette situation inédite à Rosny-sous-Bois mobilise toute notre attention et impose que l’URAM soit encore plus vigilante dans son rôle d’opposition. L’URAM se veut présente, rassurante et au service des rosnéens comme elle l’a toujours été depuis près de 40 ans et comme elle continuera à le faire.
Ne soyons pas fatalistes et œuvrons ensemble pour construire un projet politique pérenne, cohérent et solide pour que plus jamais nous ne revivions une telle situation.