La campagne électorale est le tems des promesses et des espoirs. La majorité élue a notamment promis le retour à une époque passée, car «C’etait mieux avant». Ce temps est désormais révolu et les Rosnéens attendent des réalisations concrètes et des perspectives.
La préparation du budget 2021 sera l’occasion pour la nouvelle majorité de rendre concrète sa volonté de rupture avec l’héritage de l’URAM et de renouer avec son fameux «C’était mieux avant». Les orientions budgétaires présentées lors du dernier conseil municipal permettent déjà de constater que la hausse des dépenses de fonctionnement va amputer fortement l’épargne et donc la capacité d’autofinancement de la commune dès 2021. L’URAM proposera donc un contre-budget lors du prochain conseil municipal, afin de démontrer à la nouvelle majorité et aux Rosnéens qu’il est possible de construire un budget 2021 autrement, sans obérer l’avenir.
Au-delà du contexte budgétaire, le nouveau Maire et sa majorité ont du mal à apporter des réponses concrètes. À chaque interpellation en conseil municipal, trois réponses sont systématiquement faites : «On y réfléchit», «C’est notre priorité» et «Nous vous apporterons la réponse ultérieurement». Ce triptyque est symptomatique de la difficulté de la nouvelle équipe à répondre concrètement aux attentes des Rosnéens, par une propension systématique à botter en touche. Est-ce à dire que la Majorité elle-même ne sait pas ce qu’elle veut, tant des divergences de vues sont nombreuses en son sein ? 2021 devrait nous apporter des réponses à cette question.
En tout cas, espérons que la majorité municipale saura retrouver le sens des réalités en 2021 et surtout nous dire quelles seront les réelles priorités de ses nombreuses promesses annoncées.