Pour des moyens et une transparence favorisant l’égalité et la qualité des soins des rosnéens

C’est en septembre que le groupe URAM prenait connaissance d’une pétition lancée par M. Bessac, Maire de Montreuil et Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) André Grégoire. Dans cette pétition adressée au Ministre de la Santé, des moyens supplémentaires sont demandés à l’État pour permettre à l’hôpital de Montreuil « de vivre et de se développer ».

Compte-tenu de l’importance d’un accès aux soins de qualité pour les Rosnéens, où le CHI André Grégoire joue un rôle essentiel au niveau local, le groupe URAM souhaite rappeler son attachement et son implication dans la défense du partenariat avec l’hôpital de Montreuil. Outre son engagement sans faille en 2013 auprès du personnel soignant pour écarter tout risque de fermeture, le groupe URAM rappelle l’élaboration et la signature d’un Contrat Local de Santé (CLS) en 2019, engageant la Ville de Rosny-Sous-Bois avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et différents partenaires, dont le CHI de Montreuil.

Le groupe demande également plus de transparence concernant les problèmes de cet Hôpital, et notamment de la part du Conseil de Surveillance, à qui il n’est pas question de donner un blanc-seing en cas d’attribution de moyens supplémentaires. En effet, la ville de Rosny est représentée depuis des années par le même conseiller municipal, reconduit par la majorité actuelle, sans pour autant faire remonter les informations essentielles pour la santé des Rosnéens.

Nous resterons d’autant plus vigilants sur la politique de santé de la Ville car que nous avons été récemment informés du départ de plusieurs médecins du Centre Médico-Social, autre poumon essentiel d’accès aux soins pour les Rosnéens.

Cette « hémorragie médicale », si elle venait à se confirmer, contredirait les promesses électorales de la majorité en place, en réduisant encore la possibilité pour les Rosnéens d’avoir accès à un médecin traitant, que cela soit aux heures ouvrables, mais également lors des week-ends ou la nuit, les contraignant à engorger les urgences du CHI de Montreuil.

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