C’est au cours du débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu le 11 février que nous avons mis en évidence ce comportement étrange mais malheureusement attendu du couple Fauconnet Carel.
Mais tout d’abord, revenons sur l’orgine de cette expression. “Manger la grenouille” dans le langage militaire désignait la “caisse du régiment”. Cela était dû au fait que les tirelires de l’époque avaient souvent la forme d’une grenouille, qui avalait les pièces à travers sa large bouche.
D’après le Dictionnaire de l’Académie française, l’expression était utilisée pour décrire la dissipation ou le vol d’une somme que l’on était censé garder.
Au cours de cette semaine, nous publierons des séquences de nos prises de positions, exprimées par Ivan Itzkovitch pour démontrer que non-seulement les hypothèses prises pour construire le budget 2023 étaient fausses, mais surtout que la trajectoire financière que prend la ville, décidée et assumée par ses 2 dirigeants devient de plus en plus dangereuse.
Avant d’entrer dans le détail, arrêtons-nous sur la méthode. En effet, le débat d’orientation budgétaire est un moment important de la vie municipale puisqu’il permet aux rosnéens de prendre la parole en séance afin de poser des questions aux élus juste après la présentation du rapport.
Or, cette année était la première où cette séance de question-réponse aurait pu se tenir en public ; mais c’était sans compter sur la créativité de Jean-Paul Fauconnet et Pierre-Olivier Carel qui, pour éviter de répondre à des questions spontanées des rosnéennes et des rosnéens ont obligé ces derniers à poser leurs questions à l’écrit. Questions que nos concitoyens devraient poser sans avoir eu la présentation du rapport d’orientation budgétaire qui elle a bien eu lieu en séance.
Cela aurait pu être intéressant si la transparence était de mise ; mais malheureusement, comme souvent, nous avons constaté que cette organisation faisait la part-belle à l’opacité. L’opacité des auteurs des questions, dont nous avons dû solliciter l’identité et l’opacité sur l’existence ou non d’une présélection de ces questions et sur leur rédaction puisqu’elles semblaient très peu spontanées. De là à soupçonner un détournement du débat d’orientation budgétaire en tribune politique pour le couple Fauconnet Carel, il n’y a qu’un pas.
Ainsi, pour exprimer notre désaccord avec cette méthode profondément antidémocratique, Ivan Itzkovtich a exprimé notre réprobation dans un propos liminaire et nous avons naturellement quitté la séance lorsque Patricia Vavassori, la première adjointe au Maire, a commencé la lecture de ces fameuses questions.